Membres du conseil consultatif de l'IMII – Biographies

Jean S. Marshall (Présidente)
Professeure, microbiologie et immunologie
Chaire Arthur B. McDonald
Université Dalhousie

La Dre Jean Marshall a obtenu son doctorat en immunologie à l’Université de Manchester, au Royaume-Uni. Elle a effectué sa formation postdoctorale à Manchester et à l’Université McMaster, où elle est devenue professeure adjointe. En 1997, elle est arrivée à l’Université Dalhousie, en Nouvelle-Écosse, où elle est maintenant professeure au Département de microbiologie et d’immunologie et a été chef du même département. Son équipe est reconnue mondialement pour ses travaux sur les mastocytes et les récepteurs Toll. Son laboratoire a étudié différents aspects de la défense de l’hôte et élucidé de nouveaux mécanismes par lesquels les mastocytes et leurs médiateurs interviennent dans la réponse à une infection virale, à la régulation immunitaire et au cancer. La Dre Marshall a publié plus de 120 articles évalués par les pairs qui touchent autant la biologie cellulaire fondamentale que la recherche clinique, et a dirigé des équipes de recherche multidisciplinaire sur l’inflammation chronique, le cancer et les allergies alimentaires. Elle est l’ancienne présidente de la Société canadienne d’immunologie, et l’Université Dalhousie l’a nommée titulaire d’une chaire Arthur B. McDonald. La Dre Marshall est paire évaluatrice pour plusieurs organismes de financement et revues, et a présidé des comités d’évaluation par les pairs pour les IRSC. Ses travaux sont financés par les IRSC depuis plus de 25 ans, et le travail de son équipe lui a permis d’obtenir du financement de plusieurs autres organismes. Elle accorde beaucoup d’importance à la formation en laboratoire et au mentorat des jeunes scientifiques; elle a d’ailleurs ouvert à beaucoup d’entre eux la porte vers une carrière couronnée de succès.


Shelly Bolotin
Directrice, Centre for Vaccine Preventable Diseases
Professeure agrégée, École de santé publique Dalla Lana, et Département de médecine de laboratoire et de pathologie, Université de Toronto
Scientiste, Santé publique Ontario

La Dre Shelly Bolotin est directrice du Centre for Vaccine Preventable Diseases et professeure agrégée à l’École de santé publique Dalla Lana et au Département de médecine de laboratoire et de pathobiologie de l’Université de Toronto. Elle est également scientifique à Santé publique Ontario.

La Dre Bolotin est titulaire d’un baccalauréat en microbiologie et immunologie de l’Université McGill, d’une maîtrise en virologie et d’un doctorat en microbiologie de l’Université de Toronto, ainsi que d’une maîtrise en santé publique de la London School of Hygiene and Tropical Medicine. En plus de son travail dans le milieu universitaire, elle a œuvré en santé publique à l’échelle provinciale et nationale, se concentrant alors sur la surveillance et les interventions d’urgence en santé publique.

Dans son programme de recherche, la Dre Bolotin utilise une approche multidisciplinaire pour évaluer si notre population est protégée adéquatement contre les maladies évitables par la vaccination. Elle combine, dans l’optique de la santé publique, des méthodes épidémiologiques et microbiologiques pour répondre aux questions liées à l’immunité de la population et à l’efficacité des vaccins, et pour déterminer le risque futur d’épidémies.


Lori L. Burrows
Directrice associée de l’Institut de recherche sur les maladies infectieuses Michael G. DeGroote
Professeure de biochimie et de sciences biomédicales à l’Université McMaster

La professeure Lori L. Burrows est une microbiologiste et une experte mondiale de la structure, des fonctions et de la régulation des pili de type IV (T4P), des facteurs de virulence bactérienne ubiquistes permettant l’adhérence, l’intégration d’ADN, la formation de biofilm et la motilité contractile. Ses recherches fondamentales ont contribué à lever le voile sur les mécanismes de fonctionnement des T4P, dont la connaissance permettra le développement de thérapies antivirulence. Son équipe étudie aussi la formation de biofilm, notamment la façon dont des concentrations d’antibiotiques sous-inhibitrices la stimulent et l’utilisation de ce phénotype de stimulation dans la découverte de nouveaux antimicrobiens pour lutter contre les bactéries à Gram négatif multirésistantes aux antibiotiques. La chercheuse a un troisième domaine d’intérêt : la caractérisation de bactériophages, sources de nouvelles lectines et de traitements potentiels contre les bactéries résistantes aux antibiotiques. Les travaux de recherche de Mme Burrows sont financées par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, le Réseau canadien de la glycomique, le Fonds pour la recherche en Ontario et l’industrie. Elle a publié plus de 120 articles, chapitres de livre et comptes rendus évalués par les pairs. Directrice associée (partenariat et rayonnement) de l’Institut de recherche sur les maladies infectieuses Michael G. DeGroote de l’Université McMaster, elle est membre de l’American Academy of Microbiology et fait partie du comité de rédaction du Journal of Bacteriology (ASM), du Journal of Biochemistry (ASBMB) et du ACS Infectious Diseases. Pour souligner sa contribution au domaine, la Société canadienne des microbiologistes lui a remis en 2020 le prix SCM Murray pour l’ensemble de sa carrière.


Sarah Crome
Scientifique, Réseau universitaire de santé, Institut de recherche de l’Hôpital général de Toronto, Programme de transplantation d’organes multiples
Professeure adjointe, Université de Toronto, Faculté de médecine, Département d’immunologie

La Dre Sara Crome est professeure adjointe à l’Université de Toronto et scientifique à l’Institut de recherche de l’Hôpital général de Toronto, qui fait partie du Réseau universitaire de santé (RUS). Elle se spécialise en immunologie humaine, en tolérance immunitaire et en immunothérapie. Son programme de recherche est axé sur la découverte de cellules et de molécules qui régulent la tolérance immunitaire et sur la détermination des causes sous-jacentes du rejet des greffes. Sa recherche translationnelle, qui s’inscrit dans le Programme de transplantation d’organes multiples du RUS, porte sur le repérage de nouvelles cibles immunothérapeutiques et l’élaboration de traitements à base de cellules pour la transplantation et l’auto-immunité.

La carrière scientifique de la Dre Crome a débuté à l’Université de la Colombie-Britannique, où ses recherches ont permis de définir les mécanismes régulateurs moléculaires, épigénétiques et cellulaires qui contrôlent le développement des lymphocytes T auxiliaires de type 17 (Th17) de la famille des lymphocytes CD4+ humains et leurs fonctions pro-inflammatoires. Les travaux postdoctoraux de la Dre Crome au Centre de cancérologie Princess Margaret lui ont permis de découvrir une population de cellules lymphoïdes innées (CLI) qui inhibe l’activité et l’expansion des cellules T liées aux tumeurs et qui est associée à de moins bons résultats cliniques relativement au cancer de l’ovaire. La Dre Crome est titulaire d’une bourse pour la relève scientifique de la Société de recherche sur le cancer et chercheuse de l’initiative « La médecine sur mesure ».


Nathalie Grandvaux
Professeure, Université de Montréal
Directrice adjointe scientifique – Affaires étudiantes et postdoctorales
Centre hospitalier universitaire de Montréal (CRCHUM)

La Dre Nathalie Grandvaux est professeure à l’Université de Montréal et directrice adjointe scientifique des Affaires étudiantes et postdoctorales au Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire de Montréal (CRCHUM). Après avoir obtenu un diplôme d’ingénieur et une maîtrise en biochimie de l’Institut national des sciences appliquées de Lyon (en France), Nathalie Grandvaux a complété, en 1999, des études doctorales à l’Université de Grenoble (en France). Au terme d’une bourse postdoctorale à l’Institut Lady Davis pour la recherche médicale de l’Université McGill, elle s’est jointe au Département de biochimie et de médecine moléculaire de l’Université de Montréal et au CRCHUM en 2005. Elle dirige un programme de recherche transdisciplinaire qui a mené à l’identification de nouveaux mécanismes moléculaires de la réponse antivirale induite par l’interféron, travail qui s’inscrit dans les efforts mondiaux visant à découvrir des antiviraux à large spectre. Auteure de 70 publications scientifiques, elle a fait des contributions majeures à la caractérisation de la défense de l’hôte contre les virus. Son leadership a été récompensé par des bourses et des distinctions importantes, y compris une chaire de recherche du Canada de niveau 2, le prix de conférencier Paul Man en recherche respiratoire en 2019, et le prix de mentorat 2019 de la Society for Redox Biology and Medicine. Chef de file reconnue en développement communautaire, elle est cofondatrice de la Société canadienne de virologie dont elle a été la première présidente en 2019-2020. En avril 2020, elle a été nommée codirectrice du Réseau québécois COVID – Pandémie, mis sur pied pour promouvoir la recherche transdisciplinaire en appui à la gestion de la pandémie au Québec. Elle milite sans relâche en faveur du partage de l’information scientifique probante avec le grand public, et prend souvent la parole dans les médias. Elle collabore fréquemment avec divers organismes canadiens et internationaux à titre de membre, d’agente scientifique et de présidente de comités d’évaluation par les pairs, et elle fait partie de plusieurs comités consultatifs.


Trevor Hart
Directeur, Laboratoire de prévention du VIH et membre du Centre HOPE pour les personnes d’orientation sexuelle ou d’identité de genre minoritaire
Professeur, Département de psychologie, Université métropolitaine de Toronto

Le Dr Trevor Hart est directeur du Laboratoire de prévention du VIH et titulaire d’une chaire de recherche du Réseau ontarien de traitement du VIH sur la santé des hommes gais et bisexuels. Il dirige actuellement quatre études, dont deux études d’intervention ou de traitement. L’une des deux subventions qu’il a récemment reçues finance une étude sur la confiance sexuelle, dans le cadre de laquelle un traitement cognitivo-comportemental est prodigué afin de réduire l’anxiété sociale, d’améliorer la gestion de la consommation de substances et de réduire le risque de VIH chez les hommes séronégatifs gais, bisexuels ou ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes qui choisissent de ne pas avoir recours à la prophylaxie préexposition. Le Dr Hart est également cochercheur principal pour l’étude Engage, une étude de cohorte sur les infections au VIH prévalentes et récentes et autres infections transmissibles sexuellement et par le sang chez 2 100 hommes gais, bisexuels ou ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, à Vancouver, à Toronto et à Montréal.

Après avoir obtenu son doctorat en psychologie clinique de l’Université Temple, le Dr Hart a effectué un stage postdoctoral en recherche clinique sur le VIH à l’École de médecine de l’Université Emory, où il a reçu une formation sur la prévention comportementale du VIH offerte par la Division de la prévention du VIH/sida des Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis. Ses contributions à la recherche et ses travaux cliniques lui ont valu plusieurs récompenses, notamment l’élection au Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en arts et en science de la Société royale du Canada, un prix d’excellence en recherche ACRV-CANFAR, le statut de membre de l’Association for Behavioral and Cognitive Therapies, et plus récemment, le prix Sarwan-Sahota de l’Université Ryerson pour chercheurs émérites.


Suzanne Hindmarch
Professeure agrégée, Département de science politique
Université du Nouveau¬ Brunswick

Chercheuse spécialiste des politiques de lutte contre les maladies infectieuses financée par les Instituts de recherche en santé du Canada et le Conseil de recherches en sciences humaines, la Dre Suzanne Hindmarch étudie les origines, les répercussions et l’efficacité de ces politiques et de stratégies politiques à l’échelle mondiale, nationale et infranationale. Ses travaux sont axés particulièrement sur les conditions qui favorisent ou qui minent la santé immunitaire des groupes en quête d’équité (p. ex. Autochtones, personnes racisées, membres des communautés LGBTQIA+, populations vivant dans les pays du Sud) dans une perspective de sécurité sanitaire mondiale. La Dre Hindmarch se penche par ailleurs sur la gouvernance liée aux maladies infectieuses à l’échelle nationale et internationale pour comprendre les raisons pour lesquelles les stratégies mondiales de lutte contre les maladies infectieuses sont adoptées, adaptées ou rejetées dans un pays donné, ainsi que les mécanismes de gouvernance en santé mondiale adoptés par les États afin de concrétiser leurs priorités.

La Dre Hindmarch est titulaire d’un doctorat en science politique de l’Université de Toronto, d’une maîtrise en développement international de l’Université Dalhousie et d’un baccalauréat en science politique de l’Université de l’Alberta. Avant d’entreprendre sa carrière universitaire, elle a travaillé au sein d’organismes communautaires de lutte contre le sida ainsi qu’à l’Agence de la santé publique du Canada. Elle est auteure du livre Securing Health: HIV and the limits of securitization et corédactrice de Seeing Red: HIV/AIDS and Public Policy in Canada. Elle a en outre publié de nombreux articles au sujet des politiques nationales et internationales sur la résistance aux antimicrobiens et le VIH/sida.


Manisha Kulkarni
Professeure agrégée, École d’épidémiologie et de santé publique, Université d’Ottawa
Directrice, Laboratoire de recherche interdisciplinaire en informatique spatiale pour la santé mondiale (INSIGHT), Université d’Ottawa

Manisha Kulkarni, Ph.D., est professeure agrégée à l’École d’épidémiologie et de santé publique de l’Université d’Ottawa. Elle a obtenu un baccalauréat en biologie environnementale et un doctorat en entomologie à l’Université McGill, puis une formation postdoctorale en modélisation spatiale à l’Université d’Ottawa. Avant de se joindre à l’Université d’Ottawa en 2014, le Dre Kulkarni a largement contribué à l’élaboration et à l’évaluation d’initiatives en santé publique et mondiale au Canada et en Afrique subsaharienne comme conseillère en matière de paludisme pour HealthBridge, épidémiologiste au Centre des maladies infectieuses d’origine alimentaire, environnementale et zoonotique de l’Agence de la santé publique du Canada, et spécialiste de la santé à l’Agence canadienne de développement international.

La Dre Kulkarni dirige le Laboratoire de recherche interdisciplinaire en informatique spatiale pour la santé mondiale (INSIGHT) où son programme de recherche fait appel à des outils géospatiaux et moléculaires pour étudier les déterminants socioécologiques de l’apparition et du risque de maladies infectieuses dans des contextes mondiaux, avec un accent sur les maladies à transmission vectorielle (particulièrement le paludisme, les arbovirus et la maladie de Lyme) et la santé maternelle et pédiatrique. Elle détient une bourse pour nouveaux chercheurs et a récemment reçu un prix d’excellence en mobilisation des connaissances pour sa recherche en santé publique sur l’écologie et l’épidémiologie de la maladie de Lyme. Ses travaux sont financés par les IRSC, le CRDI, l’ASPC, le CRSNG et le Joint Global Health Trials Scheme du MRC et du Wellcome Trust du Royaume-Uni; elle mène des projets en Tanzanie, en Éthiopie, en Colombie, en Équateur, en Argentine et au Canada.


Mona Loutfy, M.D.
Professeure, spécialiste des maladies infectieuses et clinicienne-chercheuse
Institut de recherche de l’Hôpital Women’s College

Spécialiste des maladies infectieuses, clinicienne-chercheuse principale et professeure à l’Institut de recherche de l’Hôpital Women’s College et à l’Université de Toronto, la Dre Mona Loutfy s’intéresse tout particulièrement à la santé génésique et au VIH et dirige une pratique clinique dans le centre de Toronto spécialisée dans la prestation de soins aux femmes trans et cis, aux personnes appartenant à la diversité de genre, aux jeunes et aux couples séropositifs pour le VIH et aux personnes menant une vie sociale complexe. En 2006, elle a créé le Programme de recherche sur les femmes et le VIH à l’Institut de recherche de l’Hôpital Women’s College, qui s’appuie sur la recherche communautaire et sur l’expérience de femmes aux prises avec la maladie pour faire avancer la recherche, améliorer la qualité de vie des patientes et de leur famille et optimiser les soins prodigués. Soutenue par de nombreux partenaires, la Dre Loutfy a conduit entre 2010 et 2018 l’Étude sur la santé sexuelle et reproductive des femmes vivant avec le VIH au Canada, le plus grand projet de recherche communautaire mené sur la maladie dans le pays depuis le début du siècle. Titulaire d’une subvention Fondation des IRSC en 2017, elle a reçu en 2023 une nouvelle subvention de l’organisme et de Femmes et Égalité des genres Canada, dans le cadre de l’Initiative nationale de recherche sur la santé des femmes, pour la création d’un pôle centré sur les soins prodigués aux femmes touchées par le VIH. En collaboration avec des figures importantes de la communauté et grâce à des stratégies axées sur l’anti-oppression, l’antiracisme, la justice sociale et le féminisme, la Dre Loutfy et son équipe sont parvenus à améliorer substantiellement l’accès des femmes porteuses de la maladie à des soins et à des traitements de qualité.


Srinivas Murthy
Pédiatre spécialisé en soins intensifs et en maladies infectieuses
Université de la Colombie Britannique et Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique

Srinivas Murthy est pédiatre spécialisé dans les soins intensifs et les maladies infectieuses à l’Université de la Colombie Britannique et à l’Hôpital pour enfants de la Colombie Britannique. Son expertise clinique est la prise en charge de patients gravement malades atteints d’infections courantes ou émergentes, tant au pays qu’à l’étranger. Son expertise en recherche a trait aux essais cliniques novateurs, à la santé mondiale et à la méthodologie.


Sheela Ramanathan
Professeure, Département d’immunologie et de biologie cellulaire, Faculté de médecine et des sciences de la santé, Université de Sherbrooke

La Dre Sheela Ramanathan a obtenu son doctorat en immunologie de l’Université Madurai Kamaraj, en Inde, dans le cadre duquel elle a mené des recherches sur la réponse immunitaire aux antigènes de Mycobacterium leprae chez des patients atteints de la lèpre, couvrant tout le spectre de la maladie. Elle a réalisé ses études postdoctorales sur des modèles précliniques d’uvéite auto-immune (avec le Dr Philippe Druet, à Paris) et de diabète de type 1 auto-immun (avec le Dr Philippe Poussier, à Toronto). En tant que chercheuse indépendante à l’Université de Sherbrooke depuis 2007, la Dre Ramanathan s’est penchée sur la façon dont la protéine GIMAP5 contrôle l’activation des lymphocytes T et dont l’interleukine-15 contribue au diabète auto-immun, à l’obésité, à la stéatose hépatique et à la fibrose hépatique. Ses recherches actuelles sont axées sur la compréhension de la pathogenèse du syndrome post-COVID-19 et de la réponse immunitaire aux vaccins contre la COVID-19 chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et dans la population âgée, en étroite collaboration avec d’autres chercheurs et cliniciens de l’Université de Sherbrooke. Les recherches de la Dre Ramanathan sont financées par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).


Stuart Turvey, MBBS, D. Phil., FRCPC
Professeur, pédiatrie, Université de la Colombie-Britannique
Clinicien-chercheur, Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique
Immunologiste pédiatrique, Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique

Le Dr Stuart Turvey est professeur de pédiatrie à l’Université de la Colombie-Britannique, où il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en médecine pédiatrique de précision et de la Aubrey J. Tingle Professorship in Pediatric Immunology. Il travaille à l’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique à titre de clinicien-chercheur et d’immunologiste pédiatrique.

Les recherches du Dr Turvey visent à déterminer les causes de l’asthme et de la maladie allergique en bas âge, de même qu’à tirer profit de la génomique pour diagnostiquer, traiter et prévenir les troubles immunitaires chez l’enfant. En passant de la clinique au laboratoire, le Dr Turvey peut adopter une approche fondée sur la santé de précision qui tient compte du développement de l’enfant. Ses travaux ont pour but de déceler les anomalies cellulaires, moléculaires et génétiques sous-jacentes étant responsables des maladies ainsi que de remédier à ces anomalies.

Le Dr Turvey et son équipe génèrent de nouvelles connaissances afin de définir les mécanismes pathogéniques, ce qui permet de concevoir de nouvelles stratégiques pour traiter et même prévenir ces maladies contraignantes et, la plupart du temps, potentiellement mortelles.


Jude E. Uzonna
Professeur, départements d’immunologie et de microbiologie médicale
Doyen associé (Recherche), Collège de médecine Max-Rady
Université du Manitoba

Le Dr Uzonna a obtenu son diplôme de médecine vétérinaire avec distinction de l’Université du Nigeria et un doctorat du Collège de médecine vétérinaire de l’Ouest à l’Université de la Saskatchewan. Il a suivi sa formation postdoctorale à l’Université de la Pennsylvanie, à Philadelphie. Il est professeur aux départements d’immunologie et de microbiologie médicale, et actuellement doyen associé (Recherche) au Collège de médecine Max-Rady de la Faculté de sciences de la santé de l’Université du Manitoba. Il a obtenu une bourse de nouveau chercheur des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et a été titulaire d’une chaire de Recherche Manitoba en infectiologie et en immunologie.

Le programme de recherche du Dr Uzonna (qui est actuellement financé par les IRSC et le Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie [CRSNG]) porte sur la compréhension des mécanismes cellulaires et moléculaires qui régulent l’immunité aux maladies infectieuses, particulièrement celles qui sont causées par les parasites protozoaires. Il s’intéresse particulièrement à l’élucidation des facteurs relatifs à l’hôte et au parasite qui régulent l’induction, le maintien et la perte de l’immunité protectrice, dans le but d’exploiter les informations tirées de ces études pour mettre au point des vaccins et d’établir des stratégies de vaccination efficaces contre les maladies causées par les parasites protozoaires. Il s’intéresse aussi à la compréhension des mécanismes immunomodulateurs qui régulent la physiopathologie de la septicémie et du choc septique.

Le Dr Uzonna a reçu de nombreux prix professionnels, universitaires, pédagogiques, scientifiques et communautaires, notamment la bourse de chercheur de la Société canadienne d’immunologie (SCI), la bourse de nouveau chercheur des IRSC, le prix Ken-Hughes pour réalisation exceptionnelle en recherche biomédicale, le Prix de mentorat exceptionnel de la Faculté des études supérieures et le Prix de la communauté noire du Manitoba pour réalisation exceptionnelle en mentorat et en éducation. Il est (ou a été) membre du comité de rédaction ou rédacteur invité de nombreuses revues, dont The Journal of Immunology, Infection and Immunity, Frontiers in Immunology, Immunology and Cell Biology, PLoS Pathogens, etc. Il possède une vaste expérience de l’évaluation des demandes de subvention et est actuellement membre du comité Microbiologie et maladies infectieuses des IRSC. Il a encadré de nombreux stagiaires qui travaillent actuellement dans divers domaines, notamment en recherche, dans le milieu universitaire et dans le secteur des biotechnologies.

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